L’écrit comme « produit dérivé » ou « secondaire »

pixabay-law-158356L’écrit comme « produit dérivé » ou « secondaire »

Une portion non négligeable de la production écrite, présente et passée, se compose de textes qui se préfigurent en tant que « produits dérivés » d’une activité individuelle ou sociale préexistante sous une autre forme. C’est le cas, par exemple, de la production tachigraphique qui a donné lieu à des genres littéraires spécifiques (les remontrances, plaintes, discours, et autres allocutions publiques), mais aussi de l’écriture juridique qui fixe sur le papier un ensemble de normes et de coutumes ; il en va de même pour la notation musicale et pour la transcription de productions vidéo ou d’images en mouvement. Cette « écriture dérivée » peut accompagner d’autres formes de langages (la langue des signes par exemple), des productions orales en langue étrangère ou résulter de la transcription d’un alphabet ou d’un message codé. Dans tous ces cas, les rapports entre le système de production du contenu originel, sa transcription et sa lecture apparaissent comme cruciaux, car toute translittération implique un écart plus ou moins important qui ne peut fonctionner que dans un contexte social et linguistique partagé.

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